(Vidéo) Bineta raconte son agression:''Ils ont voulu m’égorger comme un mouton''

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BINTOU SAMBOU GARDE LES SÉQUELLES DE L’AGRESSION QUI A FAILLI LUI COÛTER LA VIE. AU QUARTIER DJEDDAH À YEUMBEUL SUD, SON HISTOIRE EN A ÉMU PLUS D’UN ET POUR CAUSE, SES AGRESSEURS ONT MANQUÉ DE L’ÉGORGER.

BINTOU SAMBOU GARDE LES SÉQUELLES DE L’AGRESSION QUI A FAILLI LUI COÛTER LA VIE. AU QUARTIER DJEDDAH À YEUMBEUL SUD, SON HISTOIRE EN A ÉMU PLUS D’UN ET POUR CAUSE, SES AGRESSEURS ONT MANQUÉ DE L’ÉGORGER.''Ils (les agresseurs) m’avaient repéré. Chaque jour ils me trouvaient là où j’attendais le véhicule. Un jour de vendredi, ils m’ont interpellé, en me demandant d’aller avec eux. Nous sommes partis ensemble. Mais il y avait un homme derrière, nous et un autre devant. Ils partaient tous au travail. Peut-être à cause de ça, ils ne m’ont rien fait'', confesses-t-elle à nos confrères de actunet.
Bintou Sambou raconte également que ''le samedi, ils sont revenus, mais je ne suis pas partie avec eux. Le dimanche aussi, ils sont venus et m’ont trouvé sur place. Ils m’ont demandé d’aller avec eux. J’ai refusé. Mais après insistance, nous sommes partis ensemble''.

 ''Ce jour, révèle-t-elle, il y avait une coupure d’électricité. Il faisait sombre. Arrivés au niveau du terrain, à côté des rails, le plus élancé m’a étranglé. Je suis tombée allongée, le ventre contre le sol. Il s’est assis sur mon dos. L’autre a pris mes mains. Je ne pouvais faire aucun geste ni crier. Celui qui était assis sur moi, a demandé à son ami de lui donner le couteau. Ils ont tenté de m’égorger comme un mouton (voir blessure sur photo). Mais, je me suis débattue jusqu’à neutraliser l’arme blanche. J’ai lancé le couteau jusqu’à plus de 5m. C’est dans ces circonstances de situation retournée qu’ils ont détalé en prenant la fuite, à la vue des passants qui s’approchaient. Ils ont emporté mon sac avec eux''.
Le 25 février dernier, la jeune fille a été victime d’une agression atroce, qui a failli tourner au drame. Ses agresseurs ont voulu l’égorger. En attestent les cicatrices autour de son cou.''Je demande de l’aide de la part des autorités'', soupire B. Sambou.

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